L’adieu incertain.
Tiret, deux points, ouvrez les guillemets.
Je referme notre parenthèse mettant un point final à toutes mes interrogations,
Je reprends dignement mes billes, mes virgules et mes points d’exclamation.
Mes traits sont tirés et mes tirets morts, las de n’avoir su retenir ton attention,
Je rêve les tiens tendus à lire l’épilogue décevant de notre soi disant relation.
Me risquerai-je vraiment à effacer ton nom de la surface de ma terre
Sabotant au passage cette foi en toi qui m’était plus que salutaire?
Oserai-je vraiment soulager ton esprit indocile de mon moi anodin
Laissant échapper de mes lèvres destructrices mon orgueil assassin?
L’e dans l’o, c’est à reculons que j’épargne mon cœur,
Lue dans l’heure, ma prière soulagera bien tes valeurs.
Lis les larmes que je sème entre ces lignes illégitimes et amères,
Loue la langue de ta bien-heureuse dont les mots savent rester fiers.
Je te désapprendrai en t’accordant mes adieux, t'es la femme d'ailleurs, mon éphémère.
Mes illusions m’auront apostrophé, bercé et abusé voyant sentiments où n’était que désert.
Tu n’auras mis que des guillemets à notre amitié,
Ne m’auras jamais regardé, jamais qu’en pointillé.
Libellés : perso
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